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Voyages et empreinte carbone : Qui sont les bons et mauvais élèves dans les politiques environnementales selon T&E ?

Dans un monde où le voyage fait partie intégrante de nos vies, son impact sur l’environnement devient une préoccupation majeure. Le dernier rapport Travel Smart 2025 publié par l’ONG Transport & Environnement (T&E) révèle un panorama contrasté des efforts entrepris par les grandes entreprises en matière de réduction de leur empreinte carbone liée aux déplacements professionnels. Entre entreprises exemplaires qui réussissent à concilier compétitivité et transition écologique et celles qui peinent à ajuster leurs politiques, le classement de T&E met en lumière des comportements aux conséquences concrètes sur l’avenir de notre planète. Face à la nécessité d’un tourisme et d’un voyage d’affaires plus responsables, tous les acteurs – des compagnies aériennes comme Air France, KLM ou EasyJet, aux sociétés multinationales – sont scrutés de près. Mais comment distinguer les bons élèves des mauvais, et surtout, quelles pratiques peuvent inspirer un changement durable dans le secteur du voyage ?

Le constat est clair : entre 2019 et 2023, certaines entreprises ont réduit de manière significative leurs émissions tandis que d’autres affichent une hausse alarmante, posant la question de l’engagement réel dans la lutte contre le changement climatique. D’un côté, des groupes français comme Publicis ou Crédit Agricole s’imposent avec des diminutions notables, alors que des poids lourds comme LVMH ou Valeo accumulent les mauvaises performances. Cette disparité illustre aussi l’importance des objectifs ambitieux et des outils concrets pour sensibiliser dès la réservation, mais aussi pour réorienter les habitudes de déplacement. En découvrant les bons et mauvais élèves, nous sommes invités à repenser notre propre manière de voyager, depuis le choix des transports – avion, train, compagnies low-cost comme Ryanair, Transavia ou Vueling – jusqu’à la nécessité d’intégrer des pratiques plus durables dans chaque étape du voyage.

Le bilan carbone des voyages d’affaires selon Transport & Environnement : un regard essentiel sur les entreprises

Les voyages d’affaires représentent une part non négligeable des émissions mondiales de gaz à effet de serre, en particulier à cause de l’aviation. Le rapport Travel Smart 2025 de T&E, basé sur 239 multinationales, établit une première photographie chiffrée en analysant la période cruciale entre 2019 et 2023. Une observation importante ressort : les émissions liées aux déplacements professionnels ont diminué de 34 % en moyenne sur cette période, reflétant notamment un recul du recours à l’avion. Ce changement découle d’une prise de conscience croissante et de la volonté de nombreuses sociétés de revoir leurs politiques de voyage, sans pour autant nuire à leur compétitivité.

Transport & Environnement rappelle toutefois que cette réduction générale masque une forte disparité entre entreprises, certaines faisant figure de pionnières, tandis que d’autres s’accrochent à des pratiques dépassées. Pour mieux comprendre, il est important d’analyser les différentes stratégies adoptées :

  • Limiter le nombre de vols aériens : la première étape pour diminuer l’empreinte carbone consiste à privilégier les déplacements en train ou par vidéoconférence lorsque c’est possible.
  • Sensibilisation des collaborateurs : certains groupes, comme Crédit Agricole, ont intégré des outils de réservation mettant en exergue les émissions liées à chaque déplacement, encourageant ainsi une réflexion immédiate.
  • Suivi carbone précis : attribuer des budgets carbone aux différentes entités permet un contrôle efficace et incite à des comportements responsables.
  • Engagements publics ambitieux : définir des objectifs clairs comme une réduction de 50 % des émissions liées aux déplacements d’ici 2030.

Notre expérience montre qu’en combinant ces approches, plusieurs entreprises ont réussi à intégrer la réduction de leurs voyages en avion dans une logique gagnant-gagnant, conciliant écologie et performance économique. Ce changement est aussi porté par un contexte réglementaire renforcé et les attentes croissantes des parties prenantes.

Critères clés Stratégies adoptées Exemples d’entreprises
Baisse du recours à l’avion Promotion du train, visioconférence, limitation des déplacements Publicis, Crédit Agricole, AXA
Suivi carbone et sensibilisation Outils de réservation intégrant l’empreinte carbone Crédit Agricole
Engagements chiffrés et objectifs Réduction des émissions liée aux déplacements professionnels Swiss Re, Zurich Insurance Group

Pour en savoir plus sur le bilan carbone des voyages touristiques et professionnels, rendez-vous sur ce dossier complet qui décrypte précisément ces enjeux.

Les bons élèves français et européens dans la réduction des émissions liées aux déplacements

En France, l’engagement en faveur d’un voyage plus responsable se remarque nettement chez des groupes comme Publicis et Crédit Agricole qui figurent dans les meilleurs rangs du Travel Smart Ranking 2025 avec une note A, synonyme d’excellence environnementale. Publicis a réduit ses émissions de 23 % tandis que Crédit Agricole a atteint une baisse impressionnante de 44 % entre 2019 et 2023. Cette dynamique repose aussi sur la mise en place d’outils pratiques pour encourager les collaborateurs à opérer des choix éclairés.

Au-delà de la France, le panorama européen se distingue encore plus nettement, notamment en Suisse avec des entreprises comme Swiss Re et Zurich Insurance Group qui s’arrogent les meilleures notes grâce à leurs réductions de 67 % et 66 % des émissions sur la même période. Ce leadership est à la fois symbolique et inspirant, nourri par une volonté de responsabilité qui dépasse la simple obligation réglementaire.

Quelques autres bons élèves français avec de solides progrès :

  • Capgemini : -45% d’émissions
  • AXA : -34% d’émissions
  • Dassault Systemes : -60% d’émissions

Ce classement est bien une invitation à s’inspirer de ces réussites, montrant qu’il est aujourd’hui possible de concilier compétitivité économique et conscience écologique. Cela passe notamment par un usage réfléchi de compagnies aériennes engagées dans des démarches de décarbonation, telles qu’Air France, Lufthansa ou KLM. De plus, la montée en puissance du train comme alternative avec la SNCF, ou encore le choix de compagnies low-cost moins émettrices comme EasyJet, Ryanair, Vueling ou Transavia, contribuent à assouplir les trajets tout en limitant l’impact environnemental.

Entreprise Réduction des émissions (%) Note environnementale Particularité
Crédit Agricole 44% A Outil de réservation carbone, budgets carbones par direction
Publicis 23% A Réduction significative des vols
Capgemini 45% B Choix de transports alternatifs
AXA 34% B Stratégies de sensibilisation
Dassault Systemes 60% B Trajets optimisés et moins fréquents

Pour approfondir cette dynamique européenne et internationale, découvrez plusieurs analyses pertinentes sur le sujet à travers cette ressource contributive et ce dossier complet sur les objectifs climatiques et le tourisme.

Politiques en échec : les entreprises à la peine sur la décarbonation des déplacements

Si quelques entreprises font figure d’exemple, certaines autres accumulent les dérives dans leurs émissions liées aux voyages professionnels. Le rapport T&E pointe notamment deux grandes entreprises françaises : LVMH et Valeo, dont les émissions ont respectivement bondi de +63 % et +71 % depuis 2019. Cette augmentation est préoccupante, surtout dans un contexte global où la lutte contre le réchauffement climatique s’intensifie.

Ces situations traduisent souvent :

  • Une absence ou un manque d’objectifs clairs pour réduire les émissions, ce qui laisse les pratiques continuer sans remise en question.
  • Une dépendance forte aux vols aériens pour des déplacements professionnels fréquents et de dernière minute.
  • Une probable mauvaise utilisation des outils de gestion carbone encore trop peu déployés ou non suivis.
  • Des choix stratégiques d’entreprise qui privilégient peu la transition écologique.

On remarque aussi que plusieurs « Top Fliers » du classement, ces 25 entreprises les plus volantes, concentrent une part disproportionnée des émissions liées aux voyages d’affaires. Parmi elles figurent des mastodontes du secteur high-tech tel Apple, Meta, Alphabet, Microsoft, ainsi que des acteurs du divertissement comme Netflix ou Walt Disney. Leur poids considérable rend primordial l’établissement d’objectifs de réduction précis, une mesure qui pourrait à elle seule permettre une baisse de 31% des émissions totales recensées sur ce segment.

Entreprise Augmentation des émissions (%) Commentaires
LVMH 63% Absence d’objectifs ambitieux
Valeo 71% Forte dépendance aux vols
Apple Variable Nombreuses traversées aériennes
Netflix Variable Fréquents déplacements internationaux

À travers ce prisme, il devient évident que la lutte contre le changement climatique impose une stratégie commune et cohérente. La pression publique ainsi que les réglementations doivent pousser ces mauvais élèves à rejoindre la trajectoire imposée par les leaders du marché. Pour plus de détails et d’interviews avec des experts, retrouvez cette analyse exhaustive sur le site Voyages d’Affaires.

Les compagnies aériennes face à l’enjeu climatique : un rôle clé dans la transition des voyages

Au cœur du débat sur l’empreinte carbone des voyages, les compagnies aériennes jouent un rôle crucial. Air France, Lufthansa, KLM, EasyJet, Ryanair, Iberia, Transavia, Eurowings ou Vueling ne sont pas seulement des prestataires de vols : ce sont des acteurs engagés – à des degrés divers – dans des stratégies pour faire évoluer leur impact environnemental.

Les initiatives clés qui méritent d’être mentionnées dans ce secteur incluent :

  • Le développement des carburants durables (SAF), qui peut réduire significativement les émissions de CO2 par vol.
  • La modernisation de leurs flottes vers des appareils moins consommateurs et plus efficaces.
  • La promotion du report vers le train sur des distances où cela est pertinent, notamment via des partenariats avec la SNCF en France.
  • Des mesures pour optimiser le remplissage et réduire les vols à vide, facteur clé de performance énergétique.

Par exemple, Air France collabore étroitement avec la SNCF pour développer des alternatives ferroviaires. EasyJet et Ryanair, malgré leur modèle low-cost, annoncent également des programmes d’amélioration de la flotte et d’utilisation accrue des carburants durables. Mais la route est encore longue, et les attentes des voyageurs sont en constante évolution.

Une meilleure information des passagers sur l’empreinte carbone des vols, des tarifs plus justes intégrant cette donnée, ainsi que des incitations à limiter les départs inutiles sont autant de pistes évoquées pour le futur. Pour approfondir la question des transports écologiques et leurs impacts, vous pouvez consulter un guide complet dédié.

Comparaison des pratiques environnementales des principales compagnies aériennes européennes

Compagnie Initiative clé Engagement CO2 Actions déjà menées
Air France Partenariat SNCF, SAF -30% émissions d’ici 2030 Modernisation flotte, réduction vols court-courriers
Lufthansa FLotte moderne, SAF -25% émissions d’ici 2030 Optimisation des vols, soutien carburants durables
KLM Carburants durables, vols compensés -40% émissions d’ici 2030 Programmes de compensation carbone
EasyJet Renouvellement flotte, programmes écologiques Neutralité carbone en 2050 Investissements dans SAF, réduction déchets
Ryanair Flotte récente, efficacité énergétique Réduction émission CO2 par passager Programme renouvellement avions
Iberia Réduction court-courrier, SAF -30% émissions d’ici 2030 Investissements SAF, partenariat ferroviaire
Transavia Carburants durables, optimisation vol Neutralité carbone en 2050 Réduction émissions, flotte plus verte
Eurowings Promotion voyages en train Réduction émissions vol court-courrier Encouragement report train, modernisation flotte
Vueling SAF, compensations carbone Neutralité carbone en 2050 Programmes de compensation, modernisation flotte

L’impact du tourisme sur le climat et les bonnes pratiques à adopter pendant les voyages

Au-delà des voyages d’affaires, le tourisme de loisir est un autre levier important de l’empreinte carbone liée aux déplacements. Selon plusieurs études, le tourisme mondial représente plusieurs milliards de tonnes de CO2 annuellement, un chiffre qu’il convient d’aborder avec lucidité. En suivant des conseils simples, nous pouvons tous agir pour une réduction significative de notre impact :

  • Préférer les transports les moins émetteurs : privilégier le train, le vélo, ou la marche lorsque c’est possible.
  • Limiter le nombre de vols, notamment en utilisant des compagnies qui investissent dans la décarbonation, comme Air France, EasyJet, Ryanair ou Transavia.
  • Choisir des hébergements engagés dans des pratiques durables, de l’énergie renouvelable à la gestion responsable des déchets.
  • Réduire la consommation d’énergie et d’eau sur place en adoptant des comportements éco-responsables.
  • Favoriser les circuits touristiques locaux pour limiter les transports et soutenir les économies locales.

Nous avons découvert qu’intégrer ces mesures dans notre routine de voyage peut non seulement réduire notre empreinte carbone mais aussi enrichir notre expérience, en nous rapprochant davantage des cultures et des paysages authentiques. Pour approfondir cet engagement, des ressources comme La demeure du parc ou Le Tourdumondiste fournissent de précieux conseils pratiques.

Le rôle des entreprises dans la réduction de l’empreinte carbone des voyages : quelle responsabilité ?

Le rapport de T&E souligne clairement que les entreprises ont un rôle majeur à jouer dans la transition vers un tourisme professionnel plus durable. En affichant des objectifs mesurables et pilotés, elles peuvent impulser un changement de comportement parmi leurs collaborateurs et partenaires. Voici les leviers principaux :

  • Objectifs de réduction concrets avec un suivi régulier permettant d’ajuster les stratégies.
  • Intégration de la dimension carbone dès la réservation, comme l’a fait Crédit Agricole, ce qui agit comme un levier pédagogique instantané.
  • Promotion des voyages alternatifs aux déplacements aériens, avec un appui sur les compagnies de train comme SNCF ou des vols courts-courriers limités.
  • Sensibilisation et formation des équipes afin que chaque voyageur d’affaires adopte une approche consciente.

Ces initiatives, mises en place de façon cohérente, sont autant de signes que la transition est possible, même dans des secteurs exigeants et compétitifs. La tendance suit également les évolutions technologiques, qui permettent de multiplier les visioconférences, réduisant ainsi la nécessité de déplacements physiques.

Pour avoir des ressources enrichies sur cette thématique, explorez ce lien consacré à l’impact carbone du tourisme pour mieux comprendre les responsabilités des entreprises dans cet enjeu crucial.

Quelles alternatives de transport privilégier pour un voyage d’affaires bas-carbone ?

Le choix du mode de transport est crucial pour réduire l’empreinte carbone d’un déplacement. Dans le cadre professionnel, plusieurs alternatives efficaces existent et se sont développées :

  • Le train : incontournable en Europe grâce à la SNCF et d’autres opérateurs, il permet une réduction importante des émissions pour les trajets courts et moyens.
  • Les compagnies aériennes low cost : EasyJet, Ryanair, Vueling ou Transavia se mettent à jour avec des flottes récentes plus économes et des programmes d’utilisation de carburants durables pour des vols plus responsables.
  • Le covoiturage ou le véhicule électrique : idéal pour les derniers kilomètres et déplacements locaux.
  • La visioconférence : alternative digitale irrésistible pour les réunions ne nécessitant pas de déplacement.

À travers notre expérience, intégrer ces alternatives dans sa stratégie de déplacement professionnel se traduit par un impact immédiat sur la réduction des émissions. Collections d’outils numériques, nouvelles offres de transport et politiques internes permettent aujourd’hui de piloter au plus juste les besoins et ainsi réduire le gaspillage environnemental.

Option de transport Avantages Impact carbone relatif
Train (SNCF et partenaires) Rapide, confortable, faible émission Très faible
Vols low-cost (EasyJet, Ryanair, Vueling, Transavia) À moindre coût, flottes modernes Modéré à élevé mais en diminution
Covoiturage / Véhicule électrique Flexibilité, émission très faible Faible
Visioconférence Aucun déplacement, zéro émission Null

Pour approfondir cette approche du transport éco-responsable et les récents développements, consultez aussi notre dossier complet.

Mesurer et gérer l’empreinte carbone personnelle en voyage : quels outils et astuces ?

Face aux enjeux environnementaux, chaque voyageur peut être acteur d’un tourisme durable en apprenant à mesurer et à compenser son empreinte carbone. Plusieurs instruments pratiques permettent aujourd’hui de faire ce calcul facilement :

  • Applications mobiles qui calculent l’empreinte en fonction des trajets et modes de transport choisis.
  • Outils de réservation intégrant l’émission carbone des vols ou trajets, proposés par certaines entreprises ou plateformes.
  • Plateformes de compensation carbone où il est possible d’investir dans des projets de reforestation ou énergie renouvelable pour neutraliser ses émissions.
  • Conseils pratiques tels que choisir des vols directs, opter pour le train, réduire le matériel transporté, privilégier les séjours longs.

Nous avons constaté que ces gestes, multipliés individuellement, produisent un effet cumulatif important. Ils s’inscrivent dans une démarche globale de voyage responsable, renforcée par une meilleure compréhension des impacts réels. Pour en savoir plus et trouver des ressources utiles, rendez-vous par exemple sur Le Tourdumondiste ou Esprit d’Exploration.

Questions fréquentes sur l’empreinte carbone des voyages et les politiques mises en place

  • Comment les entreprises mesurent-elles leur empreinte carbone liée aux voyages ?
    Grâce à un suivi précis des déplacements par type de transport et à une analyse des données d’émission basées sur des standards internationaux, souvent appuyée par des outils numériques dédiés.
  • Quelles compagnies aériennes françaises s’engagent le plus dans la réduction carbone ?
    Air France se distingue par son partenariat avec la SNCF, ses investissements dans les carburants durables et la modernisation de sa flotte. EasyJet et Ryanair suivent en s’engageant vers une meilleure efficacité énergétique.
  • Pourquoi certaines grandes entreprises n’atteignent-elles pas leurs objectifs ?
    Principalement par manque d’objectifs clairs, tardivement fixés, et par une forte dépendance aux vols aériens non compensés ou durables.
  • Quels sont les avantages du train pour un voyage écologique ?
    Le train offre une alternative à faible empreinte carbone, sans restrictions sur les bagages ni attentes prolongées, souvent à prix compétitifs grâce à des tarifs adaptés aux professionnels.
  • Comment un voyageur peut-il limiter son impact personnel ?
    En privilégiant les transports doux, en choisissant des hébergements durables, en réduisant le nombre de déplacements aériens et en compensant ses émissions via des plateformes fiables.
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