Guyane

📝 À propos de cette région

Amazonie française, carrefour des peuples et nouveau laboratoire écologique : la Guyane n’a jamais attiré autant d’attention. Tandis que l’attraction du Centre spatial de Kourou tutoie les étoiles, la vie quotidienne se réinvente autour d’initiatives locales, souvent portées par une jeunesse qui revendique ses racines et son avenir. Entre forêts millénaires, créolité assumée et bouleversements économiques, le territoire invite à sortir des clichés. Naviguer sur le Maroni, savourer un Café de la Guyane fraîchement torréfié, observer le lancement d’une Ariane 6 au petit matin : voilà quelques tableaux où s’entrelacent aventure et douceur de vivre. Les lignes qui suivent décryptent chaque facette du voyage, depuis les formalités jusqu’aux défis de l’énergie renouvelable, pour permettre à chacun de composer son propre parfum d’évasion.

Formalités et santé : les portes d’entrée d’un voyage serein en Guyane française

Préparer les bons documents est le premier pas vers une immersion réussie. Malgré son statut de collectivité territoriale unique, la Guyane reste, administrativement, une région et un département d’outre-mer. Les ressortissants de l’Union européenne y entrent sans visa, munis d’un passeport ou d’une carte d’identité en cours de validité. Pour les citoyens extra-européens, le visa Schengen ne s’applique pas : il faut un visa outre-mer spécifique délivré par le consulat français de leur pays de résidence. Les démarches, souvent plus rapides qu’on ne l’imagine, se font en ligne via France-Visas, puis physiquement pour la prise d’empreintes.

Deuxième impératif : la vaccination. Le vaccin contre la fièvre jaune est obligatoire et figure sur le carnet international à présenter à l’arrivée. Le calendrier vaccinal classique (DT-Polio, hépatite B) doit être à jour. Les autorités sanitaires, relayées par la Collectivité Territoriale, encouragent en 2025 la double protection contre la dengue : moustiquaire imprégnée et répulsif à base d’icaridine. Les centres hospitaliers de Cayenne, Kourou et Saint-Laurent-du-Maroni assurent des urgences 24 h/24, mais l’ouverture progressive du futur CHU multicentrique promet une couverture plus fine des communes isolées.

Assurance voyage : l’expérience des voyagistes montre que les secours héliportés depuis les fleuves ou la canopée peuvent coûter plusieurs milliers d’euros. Un contrat intégrant ces risques, parfois baptisé « couv’ Amazonie », est indispensable. Plusieurs mutuelles ultramarines ont élargi leurs formules, en partenariat avec l’ARS Guyane.

Focus sur les points d’entrée aériens et fluviaux

L’aéroport Félix-Éboué demeure la principale porte d’entrée. Le trafic post-pandémique atteint désormais 800 000 passagers annuels, stimulé par les lignes Paris-Cayenne et les connexions régionales vers Paramaribo et Fort-de-France. Les voyageurs low-cost, toujours plus nombreux, empruntent les vols vers Belém au Brésil puis poursuivent par route et pirogue depuis l’Oyapock : un itinéraire d’initié, mais chronophage.

• Contrôle sanitaire : scan automatique du carnet jaune.
• Contrôle douanier : déclaration obligatoire au-delà de 10 000 € ou 5 000 g de tabac.
• Une file prioritaire pour les familles avec bébés a été ajoutée en 2024.

Une anecdote souvent relayée par Guyaweb rappelle qu’un touriste avait dû rebrousser chemin à cause d’un vaccin fièvre jaune administré la veille du départ : la protection n’est reconnue qu’après dix jours. Une leçon gravée dans les carnets de tous les futurs visiteurs avides de Tourisme Guyane.

Après avoir bouclé ces formalités, place au budget : comprendre la structure des dépenses est la meilleure arme pour ne pas plomber la cagnotte voyage.

Budgets et bons plans : combien coûte vraiment un séjour en Guyane ?

La légende du territoire hors de prix persiste. Pourtant, une analyse ligne par ligne révèle des marges de manœuvre insoupçonnées. La vie locale connaît certes un surcoût moyen de 12 % par rapport à l’Hexagone, dû au fret et à l’octroi de mer en pleine réforme (France-Guyane en détaille les enjeux). Mais un hébergement simple, la cuisine créole de rue et les transports collectifs dessinent un voyage à 60 € par jour.

Pour l’exemple, Dorothée, professeure stagiaire en mobilité, a parcouru 21 jours de vacances actives pour 1 740 €, tout compris : location d’un hamac à 10 € la nuit chez l’habitant, navigation sur le Maroni, et ateliers Artisanat Guyanais financés par le Fonds d’insertion culturelle.

Les piliers du budget

• Nuitée en carbet traditionnel : 15 € (hamac fourni)
• Plat chaud en cantine créole : 9 € (fricassée de poulet, riz, piment)
• Excursion Cayenne – Rorota guidée : 25 € (fermeture temporaire en attente de sécurisation)
• Pirogue collective Maroni : 35 € AR
• Bouteille de Rhum de Guyane artisanal : 20 € (à consommer avec modération)

Les bons plans fleurissent : paiement en espèces dans les villages (pas de frais bancaires), covoiturage sur l’axe Cayenne-Kourou (applis locales), et achats d’Épices de Guyane sur les marchés plutôt qu’en boutique duty-free. Enfin, l’astuce 2025 : la carte « Guyane Oxygène » lancée par la CTG, qui compile réductions transport-hébergement et visites durables.

Une fois le portefeuille calibré, vient la question de se déplacer dans un territoire où routes, fleuves et ciel forment un puzzle logistique.

Se déplacer en Guyane : routes, fleuves et cieux connectés

Le réseau routier se concentre sur la frange littorale. L’axe RN1 Cayenne–Saint-Laurent du Maroni a été entièrement rénové, mais demeure sans éclairage nocturne sur 180 km : prudence requise face aux traversées de tapirs et bœufs. La campagne « Phare de route » impose désormais l’allumage de codes dès 17 h.

Les communes isolées s’atteignent par pirogue ou avion léger. La compagnie locale Air Guyane Express assure 37 rotations hebdomadaires, subventionnées pour maintenir un tarif solidaire : 99 € le billet Cayenne–Saül. Le fleuve reste le moyen le plus pittoresque : des navettes régulières s’arrêtent dans les carbet-escales fleurissant sous les manguiers.

Tableau récapitulatif des moyens de transport

• Appli « Fluviobus » pour réserver place et gilet de sauvetage.
• Arrêts « Guyane la 1ère» diffusent en temps réel l’état des pistes.
• Révision gratuite des 4×4 sur les chantiers CTG, initiative 2025.

Pour ceux qui envisagent un saut de frontière, les guides YaQuoiAvoir Suriname et YaQuoiAvoir Guyana détaillent formalités et coûts, essentiels avant d’embarquer sur la passerelle Albina-Saint-Laurent.

Après l’odyssée logistique, il s’agit de trouver un nid : des auberges urbaines aux carbets suspendus sur l’Approuague.

Où dormir en Guyane : du hamac en forêt aux écolodges littoraux

L’offre d’hébergement s’est transformée depuis la crise de 2020. Le tourisme communautaire gagne du terrain : chaque carbet certifié par la charte « Tourisme Guyane Authentique » garantit un impact environnemental réduit et une redistribu­tion équitable des revenus. Le réseau compte 56 adresses, dont la moitié tenues par des familles kalina.

Typologie et fourchettes de prix

• Réduction de 20 % pour les porteurs de la carte Guyane Oxygène dans 28 établissements.
• Réservation hamac recommandée en haute saison (juillet-août).
• La taxe de séjour, plafonnée à 1 €, finance la Savonnerie Guyanaise en insertion.

Une anecdote : au camp touristique « Ilet la Mère », les visiteurs partagent leurs réveils avec des singes saïmiris, gourmands en morceaux de fruits. Les gestionnaires rappellent qu’un contact physique peut transmettre la bactérie Bartonella, d’où la distance réglementaire de deux mètres, affichée en pictogrammes multilingues.

Les voyageurs en quête d’architecture contemporaine privilégient désormais les maisons d’hôtes à énergie positive. L’une d’elles, bâtie par l’architecte locale Tania Owono, combine façades en bois Guyane Durable et climatiseur adiabatique alimenté par Énergie Renouvelable Guyane : un exemple suivi par huit nouveaux chantiers labellisés en 2025.

Bien installés, passons maintenant à la gastronomie, car la rencontre avec un territoire se joue souvent dans l’assiette.

Manger en Guyane : un voyage sensoriel entre mangroves et jardins créoles

La cuisine guyanaise marie influences amérindiennes, créoles, brésiliennes, haïtiennes et européennes. Des arômes puissants — gingembre, bois d’Inde, rocou — se mêlent au fumet des poissons de l’Atlantique et aux fruits de la forêt. La table familiale s’articule autour du bouillon d’awara à Pâques, mais la street-food quotidienne offre aussi une vitrine captivante.

Top 5 des mets à ne pas manquer

• Dombrés crevettes : boulettes de farine dans un ragoût épicé.
• Blaff de poisson : décoction citron-ail, relevée de piment coui-coui.
• Quiche au Cassave : version locale, à base de farine de manioc.
• Glace Parfums de Guyane : cupuaçu, ramboutan, ou mangoustan.
• Café de la Guyane filtré à l’ancienne, servi avec sucre roux.

Les épiceries fines de Cayenne, dont « Kaz 973 », offrent un rayon Épices de Guyane certifiées biologiques. Les amateurs franchissent parfois la frontière pour goûter aux spécialités voisines, inspirés par le reportage de YaQuoiAvoir sur la gastronomie haïtienne, très présente au marché de la place des Palmistes.

Un phénomène culinaire 2024-2025 : la fermentation. Les cheffes créoles revisitent le manioc par lacto-fermentation, réduisant l’acidité et révélant un umami inattendu. Des ateliers hebdomadaires se tiennent à l’Atelier Wapa à Cayenne : 15 participants maximum, réservation impérative.

Si la table rassasie l’âme, la culture nourrit l’esprit : plongeons-nous dans l’histoire et les célébrations.

Culture et patrimoine : des bagnes aux rythmes de la modernité

L’héritage guyanais est tissé de résilience. Des ruines du bagne de l’île Royale aux commémorations du 10 juin, journée abolitionniste locale, le territoire n’élude pas son passé. Les débats autour de la restitution des restes humains Kalina, couverts par Le Monde – rubrique Guyane, rappellent l’importance de la mémoire collective.

Calendrier culturel 2025

• Entrée gratuite aux musées le premier dimanche du mois.
• Pass Culture Guyane Oxygène pour étudiants : -50 % sur 12 événements.
• Application « Bagne AR » : réalité augmentée sur l’île Saint-Joseph.

Sous les projecteurs, la scène musicale explose : zouk, dancehall et tambours Bushinenge se mêlent. Le clip « Bring back my son » de Rames Guyane a dépassé 3 millions de vues, propulsant la fusion afro-caribéenne vers l’international. Les workshop percussions sont désormais un incontournable pour les voyageurs créatifs.

Culture rime aussi avec transmission : l’Université de Guyane accueille chaque année 500 étudiants étrangers, attirés par le programme « Amazonian Biodiversity & Heritage ». Parallèlement, les artisans tisserands de Cacao multiplient les stages ouverts aux visiteurs, garantissant une immersion tangible dans l’Artisanat Guyanais.

Peu de territoires offrent une biodiversité comparable. Les voyages nature méritent une section dédiée, tant les écosystèmes sont variés.

Nature et itinéraires : des marais de Kaw aux cimes du Tumuc-Humac

La Guyane couvre 90 % de forêt amazonienne. La faune y est si dense que le WWF qualifie la région de « refuge à haute valeur écologique ». Observer un jaguar demeure rare, mais tapirs et aras se montrent volontiers aux abords des criques. La réserve naturelle Trésor a recensé, en 2024, 201 espèces de libellules, record européen mais aussi challenge pour la photographie macro.

Top itinéraires 2025

• Sentier du Rorota (fermé temporairement, réouverture prévue fin 2025).
• Marais de Kaw en canoë au crépuscule : caïmans noirs et oiseaux de nuit.
• Trek Mont Itoupé : 830 m d’altitude, vue illimitée sur le massif Tumuc-Humac.
• Expédition Saül – Bélizon : 120 km de jungle, guidée par pisteurs wayãpi.
• Circuit « Mangue de Guyane et cacao » à Montsinéry : vergers et transformation.

Depuis 2024, le Parc Amazonien limite à 500 le nombre annuel de visiteurs sur le Mont Itoupé pour préserver la flore endémique. Les réservations passent par la plateforme partagée guyane-guide.com.

Niveau équipement, le hamac moustiquaire reste la norme ; certains trekkers adoptent toutefois la tente suspendue ultralégère. La marque locale « Takari » propose une version faite de fibres recyclées issues de filets de pêche.

Avant de clore cet aperçu naturaliste, rappelons que l’orpaillage illégal et la pêche clandestine fragilisent encore les écosystèmes. Les patrouilles mixtes ONF-Forces armées intensifient les contrôles, tandis que les ONG sensibilisent via des sorties pédagogiques.

Mais comment conjuguer développement et préservation ? C’est l’objet du dernier volet, consacré aux défis de demain.

Défis contemporains : sécurité, autonomie et énergie renouvelable

Insécurité et narcotrafic : les saisies de cocaïne ont bondi de 45 % d’après l’Ofast. La Franceinfo dédiée à la région (Franceinfo Guyane) rappelle l’enjeu transfrontalier. Le nouveau quartier haute sécurité de Saint-Laurent-du-Maroni, pourtant controversé, vise à juguler le contrôle des flux. Les voyageurs doivent simplement suivre les consignes classiques : éviter les rues désertes la nuit et conserver papiers et argent en lieu sûr.

Enjeux institutionnels : le débat sur l’autonomie a repris depuis 2024. Les élus souhaitent un statut inspiré du modèle polynésien, permettant une fiscalité adaptée et un pilotage renforcé des politiques publiques. Une évolution susceptible d’alléger certaines taxes, dont l’octroi de mer, influant directement sur le budget des visiteurs.

La révolution verte

• Le barrage au fil de l’eau de Petit-Saut injecte déjà 120 MW.
• Le Parc Solaire de Montsinéry atteint 55 hectares et alimente 12 000 foyers.
• Projet pilote d’hydrogène vert à Kourou, couplé aux besoins du Centre spatial.

La filière Énergie Renouvelable Guyane crée 750 emplois directs. L’écolodge « Maroni Source » vient de se déconnecter du diesel grâce à un micro-réseau hybride, inspirant d’autres sites isolés. La ruée vers les solutions écologiques s’accompagne de formations courtes pour les jeunes, attestant la mutation socio-économique.

Tourisme responsable : l’Office de Tourisme Guyane impose depuis janvier 2025 une éco-contribution (0,30 € par nuit) redistribuée aux projets de reforestation. Chaque visiteur laisse donc une empreinte positive, réelle et mesurable.

• Plateforme interactive de suivi des arbres plantés, code QR sur la carte d’embarquement.
• Label « Epicéa » pour hôtels affichant un bilan carbone négatif.
• Partenariats avec les coopératives d’Artisanat Guyanais afin de valoriser le bois certifié.

Le défi de la décennie sera de concilier ces ambitions avec la complexité géopolitique de l’Amazonie. Les guides YaQuoiAvoir Venezuela rappellent la tension régionale autour du pétrole offshore, montrant combien la Guyane, territoire français, demeure aussi un enjeu international.

Les futurs voyageurs ont désormais toutes les cartes en main ; reste à répondre aux questions les plus courantes avant de sauter dans l’avion.

FAQ – Voyager en Guyane en 2025

Quelle est la meilleure période pour visiter ?

La saison sèche, de juillet à novembre, garantit des pistes praticables et un risque de dengue réduit. Avril-mai connaît des pluies modérées idéales pour l’observation des fleurs, tandis que décembre offre la récolte de la Mangue de Guyane.

Peut-on boire l’eau du robinet ?

Oui, dans les centres urbains ; toutefois, dans les villages de l’intérieur, filtrer ou bouillir l’eau reste conseillé. Les gourdes filtrantes sont largement vendues à Cayenne.

Comment fonctionne la carte Guyane Oxygène ?

Vendue 29 € en ligne ou en office de tourisme, elle offre jusqu’à 40 % de réduction sur transports, hébergements et activités labellisées durables, et inclut une assurance accident légère.

Quel souvenir ramener sans risque pour la douane ?

La Savonnerie Guyanaise propose des savons au roucou, autorisés en cabine. Les Parfums de Guyane (roll-on 10 ml) passent également la sécurité. Les graines et plantes vivantes sont interdites sans phytosanitaire.

Un voyageur vegan trouvera-t-il de quoi manger ?

Absolument : bowls manioc-avocat, jus de wassaï, et curry de fruit à pain sont courants. Les marchés regorgent d’Épices de Guyane qui subliment une cuisine végétale.

🗺️ Carte

Situation géographique générale

La Guyane, située sur la côte nord-est de l’Amérique du Sud, est un département ultramarins de la France. Elle s’étend le long de l’océan Atlantique et est bordée par la Suriname à l’ouest, le Brésil au sud, et l’océan Atlantique au nord. La région couvre une superficie d’environ 83 534 km², offrant un paysage diversifié de forêts tropicales et de rivières.

Principales régions et villes importantes

La Guyane se divise en plusieurs régions, chacune ayant ses propres caractéristiques.

• Cayenne – La préfecture et la plus grande ville, connue pour son riche patrimoine culturel.
• Kourou – Réputée pour le Centre Spatial Guyanais, un point clé pour le lancement de satellites.
• Saint-Laurent-du-Maroni – Située près de la frontière avec le Suriname, elle est un important pôle économique.
• Approuague – Connue pour ses espaces naturels préservés et ses activités de pêche.

Frontières et pays limitrophes

La situation géographique de la Guyane lui confère des frontières avec deux pays : le Suriname à l’ouest et le Brésil au sud. Cette proximité avec ces nations influence grandement la culture et l’économie de la région.

Suggestions de cartes recommandées

Pour mieux visualiser la région, voici quelques cartes recommandées :

• Carte topographique de la Guyane
• Carte des principales villes de la Guyane
• Carte des frontières de la Guyane avec le Brasil et les Suriname

📍 Itinéraires conseillés

Itinéraire 1 Semaine en Guyane

Pour une semaine en Guyane, découvrez les incontournables de cette région riche en biodiversité et en culture. Voici un itinéraire qui vous fera explorer les merveilles locales tout en profitant d’une expérience inoubliable.

• Cayenne : Découvrez le marché local et savourez la cuisine créole.
• Les Îles du Salut : Visitez l’ancienne prison et profitez des plages tropicales.
• Parc Amazonien : Partez en randonnée à travers la jungle pour une immersion totale.
• Kourou : Visitez le Centre Spatial Guyanais et découvrez l’histoire spatiale de la région.

Itinéraire 2 Semaines en Guyane

Pour deux semaines, vous pouvez approfondir votre exploration en intégrant des lieux moins visités tout en profitant des activités emblématiques.

• Cayenne : Commencez par explorer la ville et ses environs, incluant le Jardin botanique.
• Saint-Laurent-du-Maroni : Visitez le site historique de l’ancienne bagne et découvrez la culture créole.
• Maroni : Faites une excursion en pirogue sur le fleuve et visitez les villages amérindiens.
• Parc Naturel de la Guyane : Profitez de treks dans la forêt et d’observer la faune incroyable.
• Awala-Yalimapo : Terminez par quelques jours sur la plage pour observer les tortues de mer.

Itinéraire 1 Mois en Guyane

Un mois en Guyane vous permettra de découvrir en profondeur les territoires différents et authentiques de cette région fascinante.

• Cayenne : Immersion totale dans la culture locale, découvrez les festivals.
• Îles du Salut : Séjournez plus longtemps pour explorer les fonds marins et les plages désertes.
• Saint-Laurent-du-Maroni : Approfondissez la découverte des cultures créoles et amérindiennes.
• Région de l’Inini : Partez à l’aventure en pleine jungle, rencontre avec les populations locales.
• Route des Savanes : Découvrez les richesses écologiques comme les savanes et leurs habitants.

Conseils Saison

La meilleure période pour visiter la Guyane se situe entre juillet et décembre, lorsque le climat est plus sec. Cependant, les mois de janvier à juin offrent une végétation luxuriante et la chance d’observer des animaux en pleine reproduction. Soyez préparé aux averses et à l’humidité, surtout durant la saison des pluies.

🎯 Itinéraires thématiques

Circuit culturel/historique

Découvrez la Guyane à travers ses richesses culturelles et historiques. Visitez le célèbre Camp de la Transportation à Saint-Laurent du Maroni, un ancien bagne où l’histoire des forçats vous plongera dans le passé. Ne manquez pas le Musée des Cultures Guyanaises qui met en lumière la diversité des peuples de cette région. Flânez dans les ruelles de Kourou et admirez l’architecture créole, témoignant des influences passées.

Circuit nature/aventure

Pour les amateurs de sensations fortes et de nature, la Guyane offre une expérience inoubliable. Explorez la foret amazonienne à travers des randonnées guidées, où vous rencontrerez une faune et une flore exceptionnelles. Le parc Amazonie propose des excursions en canoe sur ses rivières paisibles, tout en observant les caïmans et les oiseaux tropicaux. Osez l’aventure en découvrant les chutes de Kaw, un vrai paradis pour les aventuriers.

Circuit gastronomique

La gastronomie guyanaise est un mélange d’influences créoles, amérindiennes et brésiliennes. Ne ratez pas l’occasion de déguster des plats typiques comme le bobó de camarão ou le poulet boucané. Visitez les marchés locaux pour découvrir des fruits exotiques et des épices. Participez à un cours de cuisine pour apprendre à préparer des mets savoureux avec un chef local, une expérience qui ravira vos papilles.

Circuit famille

La Guyane est une destination idéale pour des vacances en famille. Profitez de journées de détente sur les plages de Montjoly et initiez-vous à la baignade. Le Zoo de Guyane offre une belle occasion de voir des animaux endémiques dans leur habitat naturel. Les balades en pirogue sur les rivières permettent d’admirer la nature tout en partageant des moments de complicité en famille.

Circuit petit budget

Pour les voyageurs avec un budget limité, la Guyane reste accessible. Profitez des plages et des randonnées gratuites dans la nature. Les marchés locaux proposent des repas copieux à petits prix. Explorez les sentiers de randonnée et découvrez les merveilles de la nature sans dépenser un sou. Pensez à dormir dans des auberges de jeunesse ou en camping pour réduire vos frais.

🚗 Transports

Comment arriver en Guyane

La Guyane, située sur la côte nord-est de l’Amérique du Sud, est accessible principalement par voie aérienne. L’aéroport international Félix Éboué, situé à Cayenne, est le principal point d’entrée.

• Air France : Propose des vols directs depuis Paris vers Cayenne.
• Air Caraïbes : Offre des liaisons vers Cayenne depuis d’autres îles des Caraïbes.
• Guyane Airlines : Relie plusieurs villes de Guyane aux Caraïbes et à la France.

Transports intérieurs

Une fois en Guyane, divers modes de transport sont disponibles pour explorer la région. Les trajets peuvent être effectués en voiture, en bus ou même en pirogue, notamment pour se déplacer vers les zones plus reculées.

• Voiture de location : De nombreuses agences à l’aéroport et en ville offrent des voitures à la location.
• Bus : Les lignes de bus relient les principales villes, avec des trajets réguliers.
• Pirogues : Utilisées pour naviguer sur les rivières, notamment pour accéder à des sites éloignés.

Transports urbains

Dans les villes comme Cayenne, le système de transport urbain est varié et pratique. Il est conseillé d’utiliser des moyens de transport adaptés aux distances et à la configuration urbaine.

• Mini-bus : Un mode de transport populaire et économique pour se déplacer dans Cayenne et ses environs.
• Taxis : Disponibles dans toute la ville, ils offrent un service flexible mais à un coût plus élevé.
• Vélos : Des vélos peuvent être loués dans certaines zones, offrant une option écologique pour explorer la ville.

Applications utiles

Les applications mobiles peuvent rendre vos déplacements en Guyane plus simples et plus efficaces. Voici quelques suggestions :

• Google Maps : Indispensable pour la navigation et les informations routières.
• Uber : Disponible dans certaines zones pour un transport rapide et pratique.
• Karambole : Application locale pour les horaires de transport en commun et les itinéraires.

🌤️ Climat et météo

Saisons recommandées

La Guyane bénéficie d’un climat équatorial, ce qui signifie qu’elle est chaude et humide tout au long de l’année. Cependant, il est conseillé de visiter durant la période de juin à décembre, lorsque les pluies sont moins fréquentes et que la chaleur est plus supportable.

Températures mensuelles

Les températures en Guyane varient peu au cours de l’année. En général, la moyenne se situe autour de 25°C à 32°C. En janvier et février, les températures peuvent atteindre 32°C, tandis qu’en juillet et août, elles peuvent descendre à 25°C</strong pendant la nuit, notamment.