Rechercher sur le site

Mobilisation des syndicats : la SNCF paralysée par une grève prévue le 18 septembre

La rentrée 2025 s’annonce particulièrement mouvementée pour les usagers des transports en France, avec une grève nationale prévue le 18 septembre qui pourrait paralyser durablement la SNCF. Cette mobilisation fait suite à une série d’appels à la grève des syndicats du secteur ferroviaire, qui dénoncent les projets d’économies budgétaires du gouvernement et réclament des augmentations salariales à la hauteur de l’inflation persistante. Alors que plusieurs syndicats majeurs comme la CGT, l’UNSA Ferroviaire et la CFDT ont uni leurs forces pour appeler à une journée d’action commune, d’autres comme Sud Rail lancent des initiatives parallèles. Ce bras de fer entre les syndicats et le Ministère des Transports s’inscrit dans un contexte social et économique tendu, susceptible d’impacter non seulement les millions de voyageurs quotidiens mais aussi la dynamique des transports en Île-de-France et au-delà. Focus sur un événement qui promet de bouleverser les habitudes et questionne l’avenir du rail en France.

Appels à la grève à la SNCF : un mouvement syndical historique pour le 18 septembre

Depuis le début septembre, le climat social au sein de la SNCF s’est intensifié, avec plusieurs syndicats principaux qui ont appelé à une grève massive le jeudi 18 septembre. Cette mobilisation est le fruit d’une convergence entre les grandes fédérations que sont la CGT, CFDT, et l’UNSA Ferroviaire. Ensemble, elles représentent environ 70% des voix exprimées lors des dernières élections professionnelles à la SNCF, affirmant ainsi leur poids dans le dialogue social. En s’unissant, ces organisations souhaitent exprimer leur refus collectif des orientations budgétaires envisagées pour 2026, jugées trop sévères et pénalisantes pour le personnel.

L’objectif affiché est clair : obtenir une révision significative des projets d’économies, accompagnée d’une véritable augmentation des salaires destinée à compenser la hausse du coût de la vie. La porte-parole du syndicat CFDT-Cheminots explique que la pression infligée au personnel par les mesures gouvernementales risque d’entraîner une dégradation des conditions de travail et une baisse de la qualité du service public proposé aux voyageurs.

Cette journée du 18 septembre vient en relais d’une première mobilisation observée le 10 septembre, notamment initiée par Sud Rail, qui a préféré un tempo décalé. L’alternance des dates traduit une volonté de maintenir la pression sans pour autant diluer le message :

  • Le 10 septembre : opération de sensibilisation avec grève partielle impulsée surtout par Sud Rail et certains syndicats minoritaires.
  • Le 18 septembre : grève d’ampleur, avec la plupart des grandes fédérations réunies derrière cet appel.

Il est important de souligner que la coordination de ces mouvements vise également à encourager la participation à des manifestations prévues dans plusieurs villes, offrant ainsi un message d’unité au-delà de la seule sphère ferroviaire.

Syndicats impliqués Rôle Date de mobilisation
CGT-Cheminots Syndicat majoritaire, initiateur clé 10 et 18 septembre
UNSA Ferroviaire Relais principal de la mobilisation 18 septembre
CFDT-Cheminots Porte-parole de revendications salariales 18 septembre
Sud Rail Appel à la grève fin août, impulsion dès le 10 sept. 10 septembre

Face à ce scénario, les voyageurs sont invités à anticiper leurs déplacements et à s’informer régulièrement, notamment via les sites officiels de la SNCF et les portails d’information comme Linternaute.com.

La RATP et les autres syndicats du transport : une mobilisation élargie qui s’inscrit dans la durée

Le secteur des transports en commun à Paris et en Île-de-France ne sera pas épargné par cette vague de mobilisation. Les quatre principaux syndicats de la RATP – CGT, FO, UNSA-Mobilité et CFE-CGC – ont emboîté le pas en appelant à une grève le même jour que leurs homologues de la SNCF. Cette convergence souligne une fracture importante avec les décisions gouvernementales, perçues comme une attaque frontale contre les conditions salariales des agents publics.

Outre la RATP, le syndicat La Base, majoritaire chez les conducteurs de RER, a quant à lui déjà appelé à la grève dès le 10 septembre. Cette dualité dans les dates peut compliquer davantage la planification des usagers, notamment dans un contexte francilien où plusieurs lignes pourraient être perturbées simultanément.

Les revendications communes des syndicats comprennent :

  • Une augmentation des salaires liée à l’inflation persistante, pour éviter une baisse de pouvoir d’achat.
  • La défense du statut social des agents, face à des transformations qui inquiètent les employés.
  • Un refus catégorique des mesures d’austérité budgétaire qui pourraient impacter durablement le service aux usagers.

Le Ministère des Transports, mené par Philippe Tabarot, garde une position ferme et refuse pour l’instant d’engager des négociations en profondeur avant la fin des mobilisations. Ce positionnement dans les arbitrages politiques ajoute une couche de tension supplémentaire dans un contexte social déjà explosif.

Syndicats RATP Date de grève annoncée Principaux motifs
CGT RATP 18 septembre Salaires, conditions de travail
FO RATP 18 septembre Droit au travail, rémunération
UNSA-Mobilité 18 septembre Remise en cause des économies
CFE-CGC 18 septembre Défense du service public
La Base (conducteurs RER) 10 septembre Mobilisation spécifique

Les impacts sur le réseau de transport urbain promettent d’être considérables, avec des perturbations attendues sur de nombreuses lignes de métro et RER, à l’approche de l’automne, période traditionnellement chargée pour la mobilité parisienne. Pour préparer vos trajets, n’hésitez pas à suivre les mises à jour de la région Île-de-France et les communiqués officiels de la RATP.

Mobilisation dans le secteur aérien : la grève gagne les contrôleurs et personnels d’Air France

Le secteur aérien, souvent réservé dans ses mouvements sociaux du fait de sa nature stratégique, n’échappe pas à la hausse du ton en septembre. Le SNCTA, syndicat majoritaire représentant les contrôleurs aériens, a appelé à la grève le 18 septembre, revendiquant un « rattrapage intégral de l’inflation » et une refonte de la gouvernance. Leur appel résonne dans un contexte où la sécurité aérienne est scrutée, ce qui complique le dialogue social.

De son côté, SUD-Aérien a choisi de mobiliser plus tôt, dès le 10 septembre, en s’associant aux mouvements de blocage des aéroports. Cette action coordonnée a pour but de mettre la pression sur les autorités avant la large manifestation prévue plus tard dans le mois.

Paradoxalement, le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL) a décidé de ne pas rejoindre ces appels à la grève, préférant garder une position mesurée vis-à-vis de ces mobilisations.

À Air France, la situation est celle d’un front syndical majoritaire favorable à l’action. FO, principal syndicat du groupe, ainsi que la CFDT poussent à la grève le 18 septembre, dénonçant notamment la suppression annoncée de jours fériés travaillés, ce qui constituerait une perte de revenus pour de nombreux salariés. La CGT Air France, quant à elle, a déposé des préavis pour les deux journées de mobilisation.

  • SNCTA : grève le 18 septembre, revendications salariales et gouvernance.
  • SUD-Aérien : blocage et grève le 10 septembre.
  • FO Air France : soutien ferme à la mobilisation du 18 septembre.
  • CFDT Air France : grève d’une journée le 18 septembre.
  • SNPL : non-participation aux grèves.

L’ampleur et la durée de ces mouvements pourraient provoquer des perturbations majeures dans les aéroports français, avec des retards ou annulations à prévoir, notamment sur les vols domestiques et européens. Pour suivre les impacts en temps réel, consultez les plateformes spécialisées comme Le Parisien.

Les impacts concrets pour les usagers : prévoir ses déplacements autour du 18 septembre

Pour les millions d’usagers des transports en commun et du réseau ferroviaire, ces journées de grève risquent de créer une véritable pagaille. La SNCF prévoit une quasi-paralysie des services TER et Intercités, avec des trains fortement réduits, voire annulés sur de nombreuses lignes. En Île-de-France, la situation est également critique, avec de gros risques de perturbations sur le métro, le RER et les bus gérés par la RATP.

Pour mieux anticiper, voici quelques conseils pratiques :

  • Consulter les sites officiels de la SNCF, RATP et des compagnies aériennes avant de planifier un trajet.
  • Privilégier le télétravail ou reporter les déplacements non urgents si possible.
  • Opter pour des alternatives comme le covoiturage, le vélo ou la marche à pied, surtout en milieu urbain.
  • Être vigilant aux informations en temps réel via les applications mobiles et réseaux sociaux.
  • Prévoir des marges de temps importantes pour les trajets obligatoires.

Les établissements scolaires et certaines administrations ont également fait savoir qu’ils adapteraient leur fonctionnement, suivant l’ampleur des mouvements dans les transports. Pour les voyageurs internationaux, le respect des conseils d’anticipation est capital, notamment en raison de la multiplication des appels à la grève à l’aéroport.

Type de transport Impact attendu Conseils aux usagers
SNCF TER/Intercités Quasi-paralysie des services Reporter ou anticiper les voyages, consulter la SNCF
RATP Métro & RER Forte perturbation, réduction des fréquences Privilégier le télétravail, alternatives
Transports aériens Retards/annulations possibles Vérifier le statut des vols à l’avance

Pour suivre heure par heure les évolutions et conseils détaillés, nous recommandons de consulter régulièrement Yaquoiavoir.com, site disponible 24h/24 pour informer les voyageurs sur ces mouvements de septembre.

Les raisons profondes derrière la grève : austérité budgétaire et revendications salariales

La genèse de ce mouvement se comprend en explorant les débats qui agitent le pays depuis plusieurs mois autour du projet de budget 2026. Le gouvernement souhaite réaliser des économies substantielles dans divers secteurs publics, dont les transports, ce qui provoque une forte résistance des syndicats, qui perçoivent ces mesures comme une menace sérieuse aux acquis sociaux et aux conditions de travail.

La hausse du coût de la vie, notamment l’inflation persistante, est utilisée par les syndicats pour justifier leurs revendications d’augmentation salariale. La SNCF, la RATP et les personnels du secteur aérien dénoncent une diminution du pouvoir d’achat, qui pèse lourdement sur le quotidien des agents de terrain.

Par ailleurs, la réforme des statuts, la suppression de jours fériés, et la volonté exprimée par l’exécutif de rationaliser les effectifs figurent parmi les principaux points de friction. Voici les revendications principales formulées :

  • Augmentation générale des salaires au minimum égale au taux d’inflation.
  • Maintien du cadre social et des avantages acquis.
  • Dialogue social renforcé avec le Ministère des Transports.
  • Refus des coupes budgétaires qui impactent la sécurité et la qualité du service rendu aux usagers.

Il faut aussi noter l’implication du syndicat Solidaires, qui, bien que moins représentatif dans les transports, soutient les mobilisations contre l’austérité budgétaire. Cette large coalition témoigne d’une volonté globale chez les travailleurs de résister à des mesures perçues comme injustes.

Le débat politique est ouvert, et il est attendu que les prochaines semaines soient riches en discussions entre les représentants syndicaux et les autorités, même si le ton reste pour l’instant très ferme dans les deux camps.

L’impact sur d’autres services publics : La Poste et les transports urbains en alerte

La mobilisation ne s’arrête pas aux chemins de fer et aux airs. La Poste, autre grand service public, est également touchée par des mouvements sociaux liés aux mêmes enjeux budgétaires et sociaux. Plusieurs fédérations syndicales au sein de La Poste ont rejoint les appels à la mobilisation, exprimant un ras-le-bol similaire quant à la précarisation du personnel et aux conditions de travail.

Dans les grandes villes, les transports urbains, au-delà de la RATP, voient parfois des perturbations causées par des mobilisations des conducteurs de bus ou des agents de maintenance. Ce phénomène témoigne d’une contestation plus large qui traverse le secteur public, parfois dans un climat de crispation palpable parmi les agents.

Voici quelques impacts à surveiller :

  • Ralentissements ou annulations dans la distribution du courrier.
  • Baisse de fréquence sur certaines lignes de bus urbains.
  • Reprises possibles après négociations, mais avec des tensions persistantes.

Pour suivre ces perturbations, nous vous conseillons de consulter régulièrement les sites officiels de La Poste ainsi que les plateformes locales dédiées aux transports urbains.

Ce contexte plus large souligne que ce mouvement du 18 septembre est loin d’être isolé, et qu’il s’inscrit dans une dynamique de remise en question généralisée des politiques publiques menées depuis plusieurs années.

Ce que signifie cette paralysie pour l’avenir de la SNCF et des transports français

La grève du 18 septembre vient ajouter une page de plus dans une longue histoire de conflits sociaux à la SNCF et dans les transports publics. Cette paralysie temporaire des réseaux ferroviaires et urbains interroge sur la capacité des différents acteurs à trouver un équilibre durable entre exigences budgétaires et besoins sociaux.

Au-delà de l’effet immédiat sur les usagers, cette crise catalyse des enjeux profonds :

  • La viabilité économique des services publics face aux contraintes financières.
  • La modernisation nécessaire pour répondre aux attentes d’un public toujours plus exigeant.
  • Le rôle central du dialogue social pour éviter la radicalisation des mobilisations.
  • La place des syndicats dans la défense des conditions de travail, mais aussi dans l’évolution des métiers du transport.

Certains experts estiment que la conjugaison des grèves et des tensions sociales pourrait précipiter une réforme plus vaste, mais aussi plus négociée, des statuts et des modes de financement des transports publics. D’autres voient dans ces mouvements un risque pour la cohésion sociale et la confiance des citoyens dans les services publics.

Pour quiconque utilise quotidiennement les lignes SNCF, ce rendez-vous social est un signal fort qui plaide pour une réflexion approfondie et une concertation renouvelée. Le dialogue que le Ministère des Transports devra engager rapidement pourrait définir les contours d’un avenir plus serein pour le rail français.

Conseils pour voyager en France durant les grèves : astuces et alternatives

Face à la paralysie annoncée des transports, il est crucial pour les voyageurs de s’armer de stratégies efficaces pour limiter les désagréments pendant cette période agitée. Que vous soyez un usager régulier ou occasionnel, voici une liste de conseils pour mieux gérer vos déplacements durant la grève :

  • Planifiez à l’avance : consultez les sites de la SNCF, RATP et les réseaux de bus pour connaître les prévisions de trafic.
  • Anticipez : reportez vos voyages si possible, ou partez très tôt pour limiter les risques de perturbation.
  • Covoiturage : privilégiez le partage de voiture via des applications spécialisées.
  • Vélo et marche : pour les distances courtes, ces modes doux sont souvent la solution la plus fiable.
  • S’informer en continu : raccordez-vous aux réseaux sociaux et aux alertes en temps réel.
  • Explorez les alternatives : les cars longue distance ou certains services privés peuvent offrir des liaisons stables.

Pour des options plus détaillées, découvrez les initiatives de transport bénéfiques proposant des trajets moins impactés lors des mouvements sociaux sur Yaquoiavoir.com, où des mises à jour régulières sont proposées.

Enfin, gardez toujours en tête que la patience et la préparation sont vos meilleures alliées. Ces conseils vous permettront de limiter le stress et d’éviter bien des surprises désagréables.

Questions fréquentes sur la grève SNCF du 18 septembre et les mobilisations liées

Qui organise la grève du 18 septembre à la SNCF ?
Ce sont principalement les syndicats CGT-Cheminots, CFDT-Cheminots et UNSA Ferroviaire qui se sont unis pour appeler à la mobilisation nationale.

Quels services seront les plus touchés par cette grève ?
Les trains TER et Intercités seront largement impactés, avec une très forte réduction des circulations. Le métro et les RER en Île-de-France connaîtront aussi des perturbations majeures.

La mobilisation concerne-t-elle seulement la SNCF ?
Non, une large partie du secteur des transports, y compris la RATP, les contrôleurs aériens et certains personnels d’Air France, sont aussi en grève ou en mouvement.

Comment se tenir informé des perturbations en temps réel ?
La meilleure solution est de suivre les sites officiels de la SNCF, RATP, ainsi que des portails d’information comme Yaquoiavoir.com pour obtenir des mises à jour en continu.

Quelles sont les principales revendications des syndicats ?
Ils demandent des augmentations salariales qui compensent l’inflation, le maintien des avantages sociaux, et un dialogue social sérieux pour discuter des projets gouvernementaux d’austérité dans les transports.

Retour en haut