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Alain Capestan : un parcours inspirant entre finance et voyage responsable

À l’intersection entre la rigueur de la finance et la passion du voyage responsable, Alain Capestan incarne une trajectoire singulière et inspirante. Cet entrepreneur hors normes a su, depuis plus de trente ans, bâtir un groupe emblématique — Voyageurs du Monde — qui conjugue aventure et éthique avec un engagement profond pour le développement durable. Loin des clichés du tourisme de masse, son parcours témoigne d’une volonté farouche d’allier succès économique et impact positif sur les territoires visités.

Alors que le monde fait face à des enjeux cruciaux, entre réchauffement climatique et fragilités économiques, il est captivant d’observer comment un leader issu d’un univers aussi exigeant que la finance peut embrasser une philosophie tournée vers la responsabilité sociétale. À travers ce voyage au cœur de son histoire, de ses valeurs et de ses stratégies d’investissement, nous découvrons un modèle d’entreprise où le minimalisme et la solidarité se conjuguent pour façonner un tourisme écoresponsable et conscient.

La genèse de Voyageurs du Monde : un rêve entrepreneurial entre finance et passion

En 1991, un petit voyagiste nommé Désert, spécialisé dans les séjours en zones désertiques, devient la pierre angulaire d’une aventure entrepreneuriale hors du commun. Alain Capestan, alors analyste dans une entreprise cotée, découvre avec quatre amis — tous issus du domaine économique, technique ou scientifique — une envie commune : créer un projet à leur image, où l’esprit d’entreprise serait au service d’un tourisme différent.

De cette rencontre mêlant des profils divers — allant de l’ingénieur centralien au statisticien en actuariat, en passant par un informaticien — naît la volonté de structurer plusieurs marques autour de deux grands piliers : le voyage d’aventure et le voyage sur mesure. Cette dualité permet à Voyageurs du Monde de proposer des expériences qui favorisent l’exploration consciente, tout en respectant les populations et l’environnement locaux.

  • Création du groupe en prenant en main Désert, leader dans les séjours désertiques
  • Structuration progressive en différentes marques spécialisées : Terres d’Aventure, Nomade Aventure, Comptoir des Voyages
  • Intégration d’une vision clairement éthique dès les débuts
  • Alliance judicieuse entre expertise financière et sensibilité au voyage responsable

Ce croisement des savoir-faire confère une singularité à Alain Capestan : il ne considère plus la finance comme une fin en soi, mais comme un levier pour construire un modèle d’entreprise durable. Sa formation à Paris-Dauphine et son expérience dans l’univers boursier ont nourri son goût pour les opérations complexes, tout en alimentant la réflexion sur les valeurs à véhiculer.

AnnéeÉvénement cléImpact stratégique
1991Acquisition de DésertPoint de départ du groupe, diversité des destinations
1995Lancement de Terres d’AventureExpansion dans l’aventure authentique et durable
2000Structuration multi-marquesDiversification et spécialisation accrue
2024Certification B CorpEngagement formalisé pour la RSE

Chacun des associés, qu’il s’agisse de Jean-François Rial, Lionel Habasque ou Loïc Minvielle, apporte sa pierre à un édifice où le tourisme ne se réduit pas à la simple organisation de voyages, mais devient une expérience d’apprentissage et d’échange. Cette cohésion s’enrichit aussi d’expériences intenses, comme la fameuse traversée de l’Annapurna, qui renforce les liens personnels et professionnels.

Découvrez le profil LinkedIn d’Alain Capestan pour approcher son parcours : https://fr.linkedin.com/in/alain-capestan-8b662470

De la finance au voyage responsable : un virage audacieux guidé par l’éthique

Changer de trajectoire professionnelle pour embrasser un domaine aussi humain que le tourisme responsable n’est pas une décision anodine. Pour Alain Capestan, ce virage s’est concrétisé autour de trois mots-clés : ensemble, amitié, et sens. Le groupe ne s’est jamais limité à la rentabilité financière ; la finance a toujours été un outil pour soutenir un projet cohérent avec ses valeurs.

Ce positionnement a influencé la stratégie de Voyageurs du Monde, avec un intérêt marqué pour le minimalisme dans la gestion, l’investissement durable, et une offre centrée sur une aventure consciente. Cette démarche engage non seulement le groupe mais aussi ses clients dans une nouvelle forme de tourisme où la quête d’authenticité se flirte avec la protection des écosystèmes visités.

  • Intégration d’un tourisme écoresponsable dès les premières années
  • Engagement dans des partenariats locaux équitables et durables
  • Adhésion à l’association Agir pour un Tourisme Responsable
  • Mise en place d’un cadre rigoureux pour mesurer l’impact économique et environnemental des voyages

Le contexte international ne manque pas de soulever des défis. Les décisions politiques, notamment aux États-Unis, influent sur les flux touristiques et demandent une grande agilité à l’entreprise. Par exemple, l’évolution des politiques migratoires et commerciales sous l’ère Trump a confronté Voyager du Monde à une baisse limitée de fréquentation, obligeant à repenser l’approche client et à diversifier les zones géographiques d’activité.

DéfiImpact sur le groupeRéponse stratégique
Taxes US sur produits étrangersBaisse marginale (-3%) de la clientèle américaine (5% du total)Renforcement du portefeuille international, diversification
Contexte politique incertainClimat économique instable freinant les investissementsPrudence financière, constitution de réserves
Demande accrue pour tourisme responsableAugmentation des attentes clientsRenforcement des engagements RSE, formation des équipes

Cette capacité d’adaptation repose encore sur la solidité financière acquise grâce à une politique d’investissements maîtrisés et une gouvernance ouverte au dialogue.

Le lien entre éthique et impact positif local : mesurer la portée du voyage responsable

Un tourisme authentique ne tient pas seulement au plaisir de l’aventure, il doit aussi impulser un impact positif dans les sociétés d’accueil. Alain Capestan a mis en œuvre des outils de mesure rigoureux pour évaluer comment les flux économiques bénéficient réellement aux populations locales.

Grâce à une grille d’analyse développée avec une junior entreprise d’HEC, environ 65 à 66 % des achats liés aux prestations sont effectués localement. Cette proportion témoigne de la réussite d’une stratégie qui priorise l’achat de services, d’hébergements, et de prestations terrestres au plus près des destinations.

  • Acquisition de services terrestres locaux : hébergements, guides, restaurants
  • Favoriser le tourisme itinérant pour multiplier les retombées économiques sur plusieurs territoires
  • Politique fiscale responsable — paiement des impôts dans les pays visités sans optimisation abusive
  • Formation des équipes au tourisme durable et solidaire

Ce modèle favorise un développement équilibré où la valeur circule efficacement entre voyageurs, partenaires et habitants. La répartition économique diffuse contribue à renforcer la résilience des territoires. En outre, l’entreprise s’engage à verser les impôts localement, un engagement rare dans le secteur, qui participe au financement des infrastructures essentielles.

IndicateurValeur mesuréeConséquence
Part des achats locaux (hors aérien)~65%Soutien direct à l’économie locale
Part des prestations terrestresPlus de 50%Distribution économique diffuse
Taxe et impôtsAcquittement dans pays d’activitéContribue au développement des infrastructures locales

Ces résultats, accessibles via le rapport d’activité, invitent à considérer l’impact réel du tourisme responsable sur le long terme, bien au-delà du simple choix du client.

Certification B Corp et raison d’être : vers un engagement sociétal inclusif

Obtenir la certification B Corp, reconnue mondialement pour ses critères exigeants en matière d’impact environnemental, social et de gouvernance, n’est jamais anodin. Voyageurs du Monde s’inscrit ainsi dans une démarche structurée, reconnaissant que la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) doit irriguer chaque aspect de son activité.

Trois axes principaux définissent la raison d’être de l’entreprise :

  1. Le partage équitable des richesses entre actionnaires, salariés et État
  2. L’altérité, c’est-à-dire une reconnaissance sincère et tangible de l’autre, notamment des partenaires locaux
  3. La réduction de l’empreinte carbone, avec une politique proactive de compensation et de sensibilisation

Par exemple, le groupe alloue plus de 2 millions d’euros annuellement à un fonds de dotation dédié à la reforestation, en collaboration avec des acteurs réputés comme le fonds Livelihoods. Leur innovation consiste à détruire systématiquement les crédits carbone générés, afin d’éviter une logique de marché et préserver l’intégrité environnementale.

Cette politique fait écho à la stratégie du minimalisme responsable, privilégiant l’essentiel, le durable, et le consciencieux, en cohérence avec la philosophie de Voyageurs du Monde. En interne, la répartition des valeurs créées maintient un équilibre subtil :

Partie prenanteRépartition moyenne (en millions €)But
Salariés19Rétribution et motivation des équipes
État (Impôts)22Contribution fiscale au développement social
Actionnaires22Stabilité financière et réinvestissement
Investissements30Dynamique de croissance et digitalisation

Retrouvez davantage d’éclairages sur cette approche via la plateforme Agence API Ouest-France.

Les technologies au service d’un tourisme écoresponsable et transparent

Dans un secteur où la digitalisation transforme les modes de consommation, Voyageurs du Monde exploite les technologies pour insuffler plus de transparence et d’efficacité à ses actions environnementales. Un exemple marquant est l’utilisation des données issus des systèmes de réservation aérienne (GDS) pour estimer précisément l’empreinte carbone associée à chaque vol.

Ce suivi va bien plus loin qu’une simple estimation moyenne. Il prend en compte :

  • Le type d’appareil utilisé (Airbus, Boeing)
  • L’ancienneté de l’appareil
  • Le taux de remplissage moyen
  • La répartition des classes (économique, affaires)

En informant les clients sur les vols les moins polluants, la société permet une prise de décision éclairée, promouvant un tourisme minimaliste et conscient des enjeux climatiques. Cette démarche s’accompagne également d’une formation continue des équipes, assurant une vraie cohérence entre discours et pratique.

TechnologieFonctionnalitéImpact
Global Distribution Systems (GDS)Analyse détaillée des volsRéduction de l’empreinte carbone
Outils de reporting RSESuivi des performancesAmélioration continue des pratiques
Plateformes collaboratives internesFormation et transfert de connaissancesEngagement des équipes

Pour aller plus loin sur le tourisme durable et écologique, nous vous recommandons cet article détaillé sur comment devenir écoresponsable pendant les voyages.

Une stratégie financière prudente et engagée pour assurer la pérennité du groupe

La résilience économique passe par des choix financiers solides et une gestion proactive des risques. Alain Capestan l’a bien compris en instaurant une politique d’investissement calculée. Le groupe consacre plus de 30 millions d’euros par an à ses différents projets, notamment dans les systèmes d’information, la maintenance du parc vélo, et dans des acquisitions visant l’internationalisation.

Le minimalisme ici s’exprime dans la priorité donnée à la durabilité des actifs et à la réduction des gaspillages structurels. Le recentrage sur des activités à forts impacts positifs favorise également la stabilité des résultats malgré les turbulences mondiales.

  • Investissement continu en digitalisation et outils IT
  • Renouvellement du parc vélo entre 2 et 4 millions d’euros annuels
  • Expansion ciblée par acquisitions à l’étranger
  • Mise en place de réserves financières fortes pour anticiper les crises
Poste d’investissementMontant annuel (en M€)Objectif
Systèmes d’information et digitalisation15Optimisation des outils pour la croissance
Parc vélo3Maintenance et modernisation
Expansion internationale10Renforcement de la présence à l’étranger
Réserves stratégiques5Gestion des risques et crise

Cette approche conservatrice a permis au groupe de surmonter sans pertes majeures la période délicate de la pandémie, maintenant ainsi les compétences internes essentielles à son fonctionnement.

L’internationalisation comme défi et opportunité pour le voyage responsable

Alors que le portefeuille clients reste majoritairement français (environ 65 %), la stratégie du groupe vise à réduire cette dépendance sous la barre des 50 % en développant sa clientèle anglo-saxonne, germanophone et italophone. Cette diversification répond à un impératif économique autant qu’à une vision plus globale et inclusive du tourisme.

Les acquisitions ciblées à travers l’Europe du Nord et du Sud permettront d’apporter des savoir-faire communs, tout en augmentant la clientèle étrangère, fondement d’une croissance stable dans un contexte international mouvant.

  • Identification d’opérateurs locaux complémentaires dans des pays clés
  • Apport d’outils technologiques et d’expertises pour accélérer leur développement
  • Création d’une communauté internationale autour des valeurs du groupe
  • Anticipation des tendances liées au tourisme écoresponsable mondial
Zone géographiqueContinentObjectif d’expansion
Royaume-UniEuropeRenforcer la clientèle anglophone
AllemagneEuropeAcquisition de partenaires locaux
ItalieEuropeDiversification culturelle et commerciale
États-UnisAmériqueStabilisation de la présence

La consolidation de ce réseau sera un passage obligé pour répondre aux enjeux majeurs de demain, en particulier en matière d’impact environnemental et sociétal sur les destinations.

Un appel à l’aventure consciente : le tourisme entre passion et responsabilité

Au-delà des chiffres et de la stratégie, Alain Capestan porte un message profondément humain : voyager est un acte de bienveillance qui invite à la découverte de l’autre, à l’échange, et, finalement, à la construction d’un monde plus apaisé. Ce tourisme d’aventure consciente invite chacun à s’impliquer dans un cheminement respectueux de la nature et des cultures, un minimalisme qui libère le voyageur des excès pour privilégier l’essentiel.

Voici quelques conseils pour s’initier à cette approche :

  • Privilégier les voyages itinérants pour multiplier les rencontres et les impacts positifs locaux
  • S’informer des bonnes pratiques auprès d’organisations telles que Voyageurs du Monde
  • Choisir des prestataires engagés et certifiés
  • Participer activement à des programmes de reforestation ou de compensation carbone

Adopter cette philosophie contribue aussi à soutenir des économies locales fragiles et à encourager un tourisme écoresponsable mû par des valeurs éthiques solides.

FAQ : Questions fréquentes sur Alain Capestan et le voyage responsable

  1. Comment Alain Capestan est-il passé de la finance au tourisme responsable ?

    Son parcours est marqué par une volonté d’allier rigueur financière et engagement éthique. Avec ses associés, il a construit Voyageurs du Monde pour offrir un tourisme durable en s’appuyant sur les principes d’amitié, de sens et d’investissement durable.

  2. Quelles sont les actions concrètes pour réduire l’impact environnemental ?

    Voyageurs du Monde utilise notamment des outils technologiques pour mesurer l’empreinte carbone des vols, investit dans des programmes de reforestation via un fonds dédié, et accompagne ses clients vers des pratiques plus sobres.

  3. Comment le groupe soutient-il les économies locales dans les destinations ?

    En favorisant les achats locaux (hébergements, guides, services) qui représentent environ 65% des dépenses hors aérien, et en s’assurant du paiement des impôts dans les pays visités, le groupe garantit des retombées économiques concrètes.

  4. Quelle est la stratégie d’expansion internationale du groupe ?

    Elle vise à réduire la dépendance à la clientèle française en acquérant des opérateurs en Europe et aux États-Unis, pour promouvoir un tourisme responsable à une échelle plus large.

  5. Comment sont répartis les bénéfices de l’entreprise ?

    Les résultats sont équitablement partagés entre salariés, actionnaires et État, avec un fort engagement à réinvestir dans les projets durables et technologiques.

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